Des pommes ou de l’huile d’olive moins chères dans les magasins bio que dans les supermarchés traditionnels ? Oui, c’est possible car l’inflation touche moins la bio. Moins d’engrais, de pesticides, de transports, d’emballage, de transformation et donc d’énergie…
Le niveau d’inflation qui sévit sur l’alimentaire (+15,8% sur les douze derniers mois, selon l’Insee) n’est pas identique pour tous les circuits de distribution. En l’occurrence, le bio tire son épingle du jeu. “L’écart de prix entre le bio et le conventionnel tend à se réduire car l’inflation est moins forte sur le bio”, confie à Capital, Romain Roy, fondateur et CEO de Greenweez, le leader de l’e-commerce bio (racheté par Carrefour en 2016).
Les raisons ? À la différence de la filière traditionnelle, la bio utilise moins d’intrants agricoles, de transports, d’emballage, de transformation et donc d’énergie. Tous ces éléments mis bout à bout, le panier bio moyen des consommateurs n’aurait augmenté que de 5 à 6%, contre plus de 15% donc pour les produits conventionnels !
Article à lire ici : https://www.capital.fr/…/inflation-le-bio-est-il…
La hausse des prix chez Biocoop est également plus modérée qu’en grande distribution car Biocoop travaille principalement avec des PME, des TPE et des ETI françaises et quelques fournisseurs Italiens, Allemands et Espagnols. Les relations avec Biocoop sont souvent historiques, basées sur la confiance et la transparence pour une majorité d’entre elles.
Biocoop travaille avec du bio français. 80% de nos matières premières sont françaises sur notre Marque de Biocoop et majoritairement avec nos Paysans et Paysannes associé.es ; nous avons de facto moins de frais de transport que pour des importations internationales et sommes moins impactés par les fluctuations des cours mondiaux et les variations des cours de l’euro.
Biocoop a une structuration de coopérative avec des besoins financiers, au global, plus faibles que ceux d’une entreprise classique. Il n’y a pas d’organisme supérieur à financer.